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vieraskieliset / en-francais

Le baptême en vue de la repentance

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
10.5.2017 8.41

Juttua muokattu:

1.1. 11:13
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Jean-Bap­tis­te était un pi­on­nier. Il prépa­rait le che­min pour Jésus dans les cœurs des hom­mes. Il le fai­sait en prêchant : « Re­pen­tez-vous, car le ro­yau­me des cie­ux est proc­he » (Matt 3 : 2).

Ses pa­ro­les touc­hai­ent les cœurs des gens. Ce n’était pas éton­nant, tel­le­ment ses pa­ro­les étai­ent per­ti­nen­tes. El­les fai­sai­ent mal. Par exemp­le, il dit aux Pha­ri­siens et scri­bes : « Ra­ces de vipè­res, qui vous a ap­p­ris à fuir la colè­re à ve­nir ? Pro­dui­sez donc du fruit dig­ne de la re­pen­tan­ce » (Matt 3 : 7–8).

Chez be­au­coup d’au­di­teurs, les pa­ro­les de Jean sus­ci­tai­ent une cont­ri­ti­on et une an­gois­se à cau­se du péché. Pous­sés par cet­te an­gois­se, les gens con­fes­sai­ent leurs péchés. Le baptê­me de Jean était un baptê­me en vue de la re­pen­tan­ce. Ceux qui se sen­tai­ent pécheurs et con­fes­sai­ent leurs péchés, ont été bap­tisés.

Le baptê­me de Jésus

Même Jésus vint au fleu­ve du Jour­dan vers Jean, pour être bap­tisé par lui. Se­lon Mat­t­hieu, Jean con­nais­sait Jésus. Il sa­vait que Jésus était in­no­cent. C’est pour­quoi il s’éton­nait de l’ar­riv­ée de Jésus pour « le baptê­me des pécheurs », donc il s’y op­po­sa en di­sant : « C’est moi qui ai be­soin d’être bap­tisé par toi et c’est toi qui viens à moi ! » Jésus fit tai­re Jean en di­sant :« Lais­se fai­re main­te­nant, car il est con­ve­nab­le que nous ac­comp­lis­si­ons ain­si tou­te jus­ti­ce » (Matt 3 : 13–15).

Dieu est un Dieu jus­te et équi­tab­le. Il exi­ge la per­fec­ti­on et donc aus­si la rédemp­ti­on des of­fen­ses. La chute d’Adam a amené la colè­re et la pu­ni­ti­on de Dieu sur nous, les hom­mes. Pour s’échap­per de la colè­re de Dieu, l’hom­me de­vait rac­he­ter ses of­fen­ses. Vu que l’hom­me pécheur n’y était pas con­ve­nab­le, Dieu décida de rac­he­ter les péchés de tous les hom­mes lui-même en son Fils.

Dieu le Père a posé la det­te des péchés du mon­de en­tier sur les épau­les de son Fils in­no­cent et im­ma­culé. De cet­te ma­niè­re, le ser­vi­teur jus­te du Seig­neur a ap­porté la jus­ti­ce à be­au­coup d’hom­mes (Es 53 : 11). En por­tant nos péchés, Jésus a été compté par­mi les transg­res­seurs.

Même si Jésus lui-même n’avait pas péché, le fait de por­ter nos péchés l’ont ren­du pécheur. Il vint chez Jean pour être bap­tisé, afin d’ac­comp­lir la vo­lonté jus­te de Dieu. Jean bap­ti­sa Jésus de la même ma­niè­re dont il bap­ti­sait les aut­res hom­mes qui avai­ent con­fes­sé leurs péchés.

La présen­ce du Père, du Fils et du Saint-Esp­rit

Lors­que Jésus sor­tit de l’eau, les cie­ux s’ouv­ri­rent et Jésus vit l’Esp­rit de Dieu des­cend­re com­me une co­lom­be et ve­nir sur lui. Et voi­ci qu’une voix fit en­tend­re des cie­ux ces pa­ro­les : « Ce­lui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tou­te mon af­fec­ti­on » (Matt 3 : 16–17).

En ce mo­ment, la Tri­nité de Dieu était présen­te : le Père dont la voix se fit en­tend­re, le Fils étant sor­ti de l’eau et le Saint-Esp­rit en for­me d’une co­lom­be. La présen­ce de tou­te la Tri­nité témoig­nait du plan com­mun du Père, du Fils et du Saint-Esp­rit et du com­men­ce­ment de la phase du rac­hat.

En son temps, le Père avait pro­mis de créer le mon­de et l’hom­me. Il sa­vait ce que de­vait ar­ri­ver qu­and l’hom­me ren­cont­re­rait la ten­ta­ti­on de l’en­ne­mi de l’âme : l’hom­me tom­be­rait dans le péché. C’est pour­quoi le Père, déjà avant la créa­ti­on, se mit d’ac­cord avec le Fils con­cer­nant la rédemp­ti­on. Le Fils pro­mit de l’ac­comp­lir (Ps 2 : 6–8).

L’œuv­re du Christ au­rait resté inac­hev­ée, si le Saint-Esp­rit n’avait pas con­ti­nué le tra­vail après les souf­f­ran­ces, la mort, la résur­rec­ti­on et l’As­cen­si­on du Christ.

Le tra­vail se pour­suit

Le Dieu en trois per­son­nes agit tou­jours. Il n’a pas aban­don­né à son sort le mon­de qu’il a créé et rac­heté. Com­me Seig­neur de la vie et la mort, le Père crée tout le temps de la nou­vel­le vie. En ef­fet, c’est le Créa­teur sou­ve­rain et maît­re ab­so­lu de la vie. La do­mi­na­ti­on sur la vie et la mort n’a pas été don­n­ée à l’hom­me.

L’œuv­re de rédemp­ti­on du Fils est tou­jours en vi­gu­eur. Ni l’or ni l’ar­gent ne suf­fi­sent pour le pai­e­ment des péchés. C’est seu­le­ment le sang de l’ex­pi­a­ti­on du Fils de Dieu qui est suf­fi­sant pour ex­pier les péchés. En­co­re au­jourd’hui, cet­te rédemp­ti­on est réa­lis­ée par le Saint-Esp­rit.

L’œuv­re du Christ se pour­suit com­me œuv­re du Saint-Esp­rit dans son Église. Dans la proc­la­ma­ti­on du ro­yau­me de Dieu, on en­tend l’ap­pel à la re­pen­tan­ce, mais aus­si un mes­sa­ge doux du par­don des péchés. En en­vo­yant ses dis­cip­les au tra­vail, Jésus pro­mit : « Re­ce­vez le Saint-Esp­rit, ceux à qui vous par­don­ne­rez les péchés, ils leur se­ront par­don­nés » (Jean 20 : 23).

Tex­te : Ai­mo Hau­ta­mä­ki

Sour­ce : Päi­vä­mies 1/2016

Tra­duc­ti­on : S. S.

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 10.5.2017