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vieraskieliset / en-francais

Le prophète Ésaïe prophétisait le repas de fête des cieux

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
29.12.2014 14.53

Juttua muokattu:

1.1. 23:50
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L’évan­gi­le nous par­le de l’of­f­ran­de qui est agr­éab­le à Dieu et de l’œuv­re de rédemp­ti­on. Le prophè­te Ésaïe prédi­sait la vic­ti­me ex­pi­a­toi­re par­fai­te : Jésus Christ. Ésaïe vo­yait aus­si le re­pas de fête préparé sur la mon­tag­ne de Sion ain­si que le re­pas de ma­ri­a­ge de l’ag­ne­au. Ce gen­re de vues plei­nes d’es­poir sont tou­jours of­fer­tes aux cro­yants par la Pa­ro­le de Dieu. Nous avons aus­si la chan­ce d’aper­ce­voir le grand fes­tin des cie­ux en par­ti­ci­pant à la Sain­te Cène.

Après le décès du roi Ozi­as, en­vi­ron 740 ans avant la nais­san­ce de not­re Seig­neur, Ésaïe a été ap­pelé pour de­ve­nir prophè­te. A l’épo­que d’Ésaïe, le peup­le ne vou­lait pas ob­éir à la vo­lonté de Dieu. « Ils ont aban­don­né l’Eter­nel, ils ont méprisé le Saint d’Is­raël. Ils se sont re­tirés en ar­riè­re... » (És. 1 : 2–4).

L’ob­éis­san­ce vaut mie­ux que les sac­ri­fi­ces

Malgré la désob­éis­san­ce du peup­le, il préser­vait les cérémo­nies sac­ri­fi­ciel­les. Mais le peup­le avait ef­fec­tué ces cérémo­nies sans être présents de leurs cœurs et c’était pour­quoi Dieu les a répri­mandés par Ésaïe : « Qu’ai-je af­fai­re de la mul­ti­tu­de de vos sac­ri­fi­ces ? dit l’Eter­nel. Je suis ras­sa­sié des ho­lo­caus­tes de béliers et de la grais­se des ve­aux ; Je ne prends point plai­sir au sang des tau­re­aux, des bre­bis et des boucs. » (És. 1 : 11.) Dieu avait déjà rap­pelé le roi Saül à l’épo­que du prophè­te Sa­mu­el de cet­te même chose : « L’Eter­nel trou­ve-t-il du plai­sir dans les ho­lo­caus­tes et les sac­ri­fi­ces, com­me dans l’ob­éis­san­ce à la voix de l’Eter­nel ? Voi­ci, l’ob­éis­san­ce vaut mie­ux que les sac­ri­fi­ces, et l’ob­ser­va­ti­on de sa Pa­ro­le vaut mie­ux que la grais­se des béliers. » (1. Sam. 15 : 22)

Le prêche de re­pen­tan­ce d’Ésaïe

Le prophè­te Ésaïe sui­vait la vie que le peup­le de son épo­que me­nait au­tour de lui. Il vo­yait com­ment le peup­le aban­don­nait la Pa­ro­le de Dieu. Il comp­re­nait que c’était à cau­se de cela qu’il y avait tant de problè­mes dans leur so­ciété : Le fait d’aban­don­ner la Pa­ro­le de Dieu por­tait de la pei­ne. Le peup­le et les chefs du pays se révol­tai­ent. Les pauv­res étai­ent op­p­res­sés. Les di­ri­ge­ants agis­sai­ent cont­re la loi que Dieu avait don­n­ée à Moï­se. Le peup­le de­ve­nait de plus en plus faib­le en même temps que les pays voi­sins se for­ti­fi­aient.

La Pa­ro­le de Dieu était le prêche de la loi et de l’évan­gi­le même à cet­te épo­que-là. Ésaïe pri­ait les pécheurs de re­tour­ner : « La­vez-vous, pu­ri­fiez-vous. Otez de de­vant mes ye­ux la méchan­ceté de vos ac­ti­ons ; Ces­sez de fai­re le mal. » Il était aus­si pro­mis pour une per­son­ne péni­ten­te que : « Si vos péchés sont com­me le cra­moi­si, ils de­viend­ront blancs com­me la nei­ge. – – Si vous avez de la bon­ne vo­lonté et si vous êtes do­ci­les, Vous man­ge­rez les meil­leu­res pro­duc­ti­ons du pays ; Mais si vous résis­tez et si vous êtes re­bel­les, vous se­rez dévorés par le glai­ve, car la bouc­he de l’Eter­nel a parlé. » (És. 1 : 16–20.)

Dieu avait dit à Ésaïe par avan­ce que le peup­le n’al­lait pas écou­ter son prêche de re­pen­tan­ce. Per­son­ne ne l’écou­tait, même s’il par­lait de la cap­ti­vité de tout le peup­le et la démo­li­ti­on du temp­le. Il prédi­sait que la si­tu­a­ti­on res­te­ra la même jus­qu’à ce que tout le peup­le sera démoli et qu’uni­qu­e­ment les per­son­nes ob­éis­san­tes à Dieu se­rai­ent sauv­ées et ra­men­ées dans leur pays. (És. 6).

L’of­f­ran­de de bon­ne odeur

Ésaïe vi­vait et sui­vait son temps mais il vo­yait plus loin. Il prédi­sait la cap­ti­vité de la­qu­el­le le peup­le ne sera pas libéré jus­qu’à l’épo­que de Cy­rus, roi de Per­se. Il avait aus­si récon­forté le peup­le en par­lant de la nais­san­ce du Christ, le Prin­ce de la paix. Il vo­yait la nou­vel­le al­li­an­ce et « l’of­f­ran­de de bon­ne odeur » (Eph. 5 : 2) qui était agr­éab­le à Dieu.

Le prophè­te Esa­ïe prédi­sait la vic­ti­me ex­pi­a­toi­re par­fai­te : Jésus Christ. Nous pou­vons fai­re par­tie de son œuv­re de rédemp­ti­on par la foi. L’évan­gi­le nous par­le de l’of­f­ran­de qui est agr­éab­le pour Dieu et de l’œuv­re de rédemp­ti­on par­fai­te. Cet­te même Pa­ro­le est an­nonc­ée par­mi le peup­le de Dieu même dans not­re épo­que.

Le re­pas de fête sur la mon­tag­ne de Sion

Prop­het Isai­ah was ab­le to see still furt­her. He told of a fe­ast on Mount Zion. This fe­ast, desc­ri­bed in chap­ter 25 of the Book of Isai­ah, has been in­terp­re­ted as an esc­ha­to­lo­gi­cal ima­ge. He was ab­le to see to the end of time, to the mar­ri­a­ge fe­ast of the Lamb (Rev. 19:9).

The fe­ast was a vi­si­on of hope for the pe­op­le who had to suf­fer. This vi­si­on of hope is still of­fe­red to be­lie­vers in the word of God. We can al­so get a fo­re­tas­te of he­a­ven’s fe­ast in the Lord’s Holy Sup­per. These fes­ti­ve mo­ments are me­ant for en­cou­ra­ge­ment so that we would have the strength to tra­vel all the way to the he­a­ven­ly fes­ti­vi­ty.

Le prophè­te avait vu en­co­re plus loin. Il par­lait du re­pas de fête sur la mon­tag­ne de Sion. Ce re­pas de fête décrit dans le cha­pit­re 25 dans le liv­re d’Ésaïe est con­sidéré com­me une ima­ge du der­nier temps. Il vo­yait jus­qu’à la fin de temps, jus­qu’au re­pas de ma­ri­a­ge de l’ag­ne­au. (Ap. 19 : 9)

Le re­pas de fête était une vue plei­ne d’es­poir pour le peup­le souf­f­rant. Cet­te même vue est tou­jours of­fer­te aux cro­yants par la Pa­ro­le de Dieu. Nous pou­vons aus­si aper­ce­voir le re­pas de fête au ciel en par­ti­ci­pant à la Sain­te Cène. Ces mo­ments spéci­aux nous sont don­nés pour l’en­cou­ra­ge­ment, pour pour­voir con­ti­nu­er not­re che­min jus­qu’à ar­ri­ver au re­pas de fête de ciel.

Nous avons be­soin d’en­cou­ra­ge­ment. Même dans not­re épo­que le peup­le de Dieu souf­f­re de « l’op­p­rob­re ». Le jour ar­ri­va qu­and « Le Seig­neur, l’Eter­nel, es­suie les lar­mes de tous les vi­sa­ges, Il fait dis­pa­raît­re de tou­te la ter­re l’op­p­rob­re de son peup­le » (És. 25 : 8).

Dans la foi nous pou­vons re­gar­der jus­qu’au re­pas de fête de ciel. Malgré les tri­bu­la­ti­ons du che­min nous pou­vons déjà nous réjou­ir de ces mots d’Ésaïe : « C’est l’Eter­nel, en qui nous avons con­fi­an­ce ; So­yons dans l’al­lég­res­se, et réjou­is­sons-nous de son sa­lut! » (És. 25 : 9.)

Tex­te: Tuo­mas Töl­li

Tra­duc­ti­on: E. G.

Sour­ce: Jour­nal de Mis­si­on de Sion 1/2014

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä 11/2014.