JavaScript is disabled in your web browser or browser is too old to support JavaScript. Today almost all web pages contain JavaScript, a scripting programming language that runs on visitor's web browser. It makes web pages functional for specific purposes and if disabled for some reason, the content or the functionality of the web page can be limited or unavailable.
vieraskieliset / en-francais

L’écoute de la parole de Dieu

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
24.11.2015 12.00

Juttua muokattu:

1.1. 23:21
2020010123213920151124120000

La Bib­le com­men­ce par une his­toi­re où on re­la­te com­ment Dieu crée le mon­de par sa pa­ro­le. Dieu par­le im­mé­di­a­te­ment aux pre­miers hom­mes, Adam et Ève. Dans le troi­siè­me cha­pit­re de la Bib­le on ra­con­te com­ment l’hom­me tom­be dans la ten­ta­ti­on de ne pas écou­ter la pa­ro­le de Dieu : « Dieu a-t-il réel­le­ment dit : Vous ne man­ge­rez pas de tous les arb­res du jar­din ? » (Gen 3 : 1). Com­me consé­qu­en­ce de la chute, l’hom­me dou­te si la pa­ro­le de Dieu est exac­te.

C’est Dieu qui ouv­re les oreil­les pour en­tend­re (Es 35 : 5). L’An­cien Tes­ta­ment décrit de nomb­reu­ses fa­çons le di­a­lo­gue ent­re le peup­le d’Is­raël et Dieu. Par exemp­le les pat­ri­arc­hes, les ancêt­res, ont vou­lu ob­éir à la pa­ro­le de Dieu dans dif­fé­ren­tes si­tu­a­ti­ons de leur vie.

L’An­cien Tes­ta­ment con­tient aus­si be­au­coup d’his­toi­res qui décri­vent com­ment les memb­res du peup­le élu n’ont pas vou­lu ob­éir à la pa­ro­le de Dieu. Alors, la mis­si­on des prophè­tes était de ser­vir com­me mes­sa­gers de Dieu. Par exemp­le, Jérémie dit clai­re­ment au nom de qui il par­le : « Ain­si par­le l’Éter­nel » (Jér 18 : 11.)

Les prophè­tes ont rap­pelé le peup­le d’Is­raël à l’al­li­an­ce avec Dieu et à la vie con­for­me à l’al­li­an­ce. Dans l’épit­re aux Hébreux du Nou­ve­au Tes­ta­ment, on se réfère en­co­re au dis­cours de Dieu aux gens de l’an­cien­ne al­li­an­ce : « Aut­re­fois, à plu­sie­urs rep­ri­ses et de plu­sie­urs ma­niè­res, Dieu a parlé à nos pères par les prophè­tes. » (Héb 1 : 1.)

Que ce­lui qui a des oreil­les, en­ten­de

Dans le Nou­ve­au Tes­ta­ment, le Christ, qui est la Pa­ro­le fai­te chair, lui-même en­seig­ne que ce­lui qui a des oreil­les, doi­ve l’en­tend­re (Marc 7 : 14, 16). Les Évan­gi­les décri­vent de la ma­niè­re touc­han­te plu­sie­urs si­tu­a­ti­ons, où les gens vou­lai­ent écou­ter la pa­ro­le de Dieu. Luc re­la­te : « Un jour, Jésus se te­nait au bord du lac de Génésa­reth et la fou­le se pres­sait au­tour de lui pour écou­ter la pa­ro­le de Dieu » (Luc 5 : 1.)

Dans la pa­ra­bo­le du se­meur, Jésus par­le de dif­fé­rents au­di­teurs de la pa­ro­le. Qu­el­qu’un écou­te la pa­ro­le de Dieu, mais par­ce qu’il ne la comp­rend pas, le Ma­lin enlè­ve la pa­ro­le sem­ée. Un aut­re re­çoit la pa­ro­le avec joie, mais dès que sur­vient une détres­se, il la re­jet­te. Un troi­siè­me au­di­teur re­çoit aus­si la pa­ro­le, mais les sou­cis, les ric­hes­ses et les plai­sirs du mon­de prévien­nent la crois­san­ce de la pa­ro­le. Une part de l’au­di­teurs cons­ti­tue la bon­ne ter­re : ils en­ten­dent la pa­ro­le de Dieu, la comp­ren­nent et por­tent du fruit (Luc 8 : 4–15).

Dans la lan­gue d’ori­gi­ne du Nou­ve­au Tes­ta­ment, le grec, les mots « l’écou­te » et « l’ob­éis­san­ce » sont dérivés du même mot qui se tra­duit en­tend­re. En ef­fet, en­tend­re la pa­ro­le de Dieu et y ob­éir vont de pair. Dans l’Évan­gi­le de Luc, Jésus dit : « Heu­reux ceux qui écou­tent la pa­ro­le de Dieu et qui la gar­dent ! » (Luc 11 : 28).

Les be­aux pieds de ceux qui an­non­cent de bon­nes nou­vel­les

Un pas­sa­ge es­sen­tiel à pro­pos de l’écou­te de la pa­ro­le de Dieu, se trou­ve dans l’épître aux Ro­mains : « L’Écri­tu­re dit en ef­fet : ‘Car qui­con­que in­vo­qu­e­ra le nom du Seig­neur sera sauvé’. Com­ment donc in­vo­qu­e­ront-ils ce­lui en qui ils n’ont pas cru ? Et com­ment croi­ront-ils en ce­lui dont ils n’ont pas en­ten­du par­ler ? Et com­ment en­tend­ront-ils par­ler de lui, sans prédi­ca­teurs ? Et com­ment y au­ra-t-il des prédi­ca­teurs, s’ils ne sont pas en­vo­yés ? Se­lon qu’il est écrit : Qu’ils sont be­aux, les pieds de ceux qui an­non­cent de bon­nes nou­vel­les. Mais tous n’ont pas ob­éi à la bon­ne nou­vel­le. Aus­si Ésaïe dit-il : Seig­neur, qui a cru à ce que nous avons fait en­tend­re ? Ain­si la foi vient de ce qu’on en­tend, et ce qu’on en­tend vient de la pa­ro­le du Christ. » (Rom 10 : 13–17.)

La foi vi­van­te est générée par la pa­ro­le du Christ que l’on en­tend. La pa­ro­le de la Bib­le de­vient vi­van­te, qu­and les en­fants de Dieu la proc­la­ment par l’Esp­rit Saint. Cela n’exc­lut pas l’im­por­tan­ce de la lec­tu­re de la Bib­le. Dans la pa­ro­le de Dieu il y a une puis­san­ce qui édi­fie l’hom­me cro­yant (Act 20 : 32). La pa­ro­le de Dieu est la sa­ges­se de Dieu, pas cel­le de l’hom­me. La pa­ro­le de Dieu doit être déclar­ée com­me el­le est écrite (1 Cor 2 : 6– 9).

Les pre­miers chrétiens se réjou­is­sai­ent de ce qu’ils avai­ent en­ten­du. Paul et Ti­moth­ée ont par­tagé cet­te joie ent­re aut­res avec les Co­los­siens, lors­qu’un grou­pe de gens avait reçu l’évan­gi­le et en avait eu l’es­poir de la vie éter­nel­le dans leur vie (Col 1 : 4–6). La foi en Christ fai­sait les gens agir pour le bien du proc­hain et li­ait les cro­yants l’un à l’aut­re. Les en­fants nou­ve­au-nés de Dieu vou­lai­ent proc­la­mer en avant l’évan­gi­le qu’ils avai­ent reçu com­me ca­de­au, et le fai­re con­nu aus­si plus lar­ge­ment (1 Thes 1 : 6, 8).

Dans les Ac­tes des Apôt­res on nous re­la­te la vie simp­le de l’Église pri­mi­ti­ve : « Ils persé­ve­rai­ent dans l’en­seig­ne­ment des apôt­res, dans la com­mu­ni­on fra­ter­nel­le, dans la frac­ti­on du pain et dans les priè­res » (Act 2 : 42). En com­mu­ni­on avec l’Église du Christ, nous re­ce­vons du soin de la pa­ro­le de Dieu pour not­re cœur.

Tex­te : Noo­ra Tala-Kop­pe­roi­nen

Tra­duc­ti­on : SK

Sour­ce : An­nu­ai­re de SRK 2013

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä 24.11.2015.