La Bible commence par une histoire où on relate comment Dieu crée le monde par sa parole. Dieu parle immédiatement aux premiers hommes, Adam et Ève. Dans le troisième chapitre de la Bible on raconte comment l’homme tombe dans la tentation de ne pas écouter la parole de Dieu : « Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (Gen 3 : 1). Comme conséquence de la chute, l’homme doute si la parole de Dieu est exacte.
C’est Dieu qui ouvre les oreilles pour entendre (Es 35 : 5). L’Ancien Testament décrit de nombreuses façons le dialogue entre le peuple d’Israël et Dieu. Par exemple les patriarches, les ancêtres, ont voulu obéir à la parole de Dieu dans différentes situations de leur vie.
L’Ancien Testament contient aussi beaucoup d’histoires qui décrivent comment les membres du peuple élu n’ont pas voulu obéir à la parole de Dieu. Alors, la mission des prophètes était de servir comme messagers de Dieu. Par exemple, Jérémie dit clairement au nom de qui il parle : « Ainsi parle l’Éternel » (Jér 18 : 11.)
Les prophètes ont rappelé le peuple d’Israël à l’alliance avec Dieu et à la vie conforme à l’alliance. Dans l’épitre aux Hébreux du Nouveau Testament, on se réfère encore au discours de Dieu aux gens de l’ancienne alliance : « Autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes. » (Héb 1 : 1.)
Que celui qui a des oreilles, entende
Dans le Nouveau Testament, le Christ, qui est la Parole faite chair, lui-même enseigne que celui qui a des oreilles, doive l’entendre (Marc 7 : 14, 16). Les Évangiles décrivent de la manière touchante plusieurs situations, où les gens voulaient écouter la parole de Dieu. Luc relate : « Un jour, Jésus se tenait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu » (Luc 5 : 1.)
Dans la parabole du semeur, Jésus parle de différents auditeurs de la parole. Quelqu’un écoute la parole de Dieu, mais parce qu’il ne la comprend pas, le Malin enlève la parole semée. Un autre reçoit la parole avec joie, mais dès que survient une détresse, il la rejette. Un troisième auditeur reçoit aussi la parole, mais les soucis, les richesses et les plaisirs du monde préviennent la croissance de la parole. Une part de l’auditeurs constitue la bonne terre : ils entendent la parole de Dieu, la comprennent et portent du fruit (Luc 8 : 4–15).
Dans la langue d’origine du Nouveau Testament, le grec, les mots « l’écoute » et « l’obéissance » sont dérivés du même mot qui se traduit entendre. En effet, entendre la parole de Dieu et y obéir vont de pair. Dans l’Évangile de Luc, Jésus dit : « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! » (Luc 11 : 28).
Les beaux pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles
Un passage essentiel à propos de l’écoute de la parole de Dieu, se trouve dans l’épître aux Romains : « L’Écriture dit en effet : ‘Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé’. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de lui, sans prédicateurs ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? Selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles. Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il : Seigneur, qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ. » (Rom 10 : 13–17.)
La foi vivante est générée par la parole du Christ que l’on entend. La parole de la Bible devient vivante, quand les enfants de Dieu la proclament par l’Esprit Saint. Cela n’exclut pas l’importance de la lecture de la Bible. Dans la parole de Dieu il y a une puissance qui édifie l’homme croyant (Act 20 : 32). La parole de Dieu est la sagesse de Dieu, pas celle de l’homme. La parole de Dieu doit être déclarée comme elle est écrite (1 Cor 2 : 6– 9).
Les premiers chrétiens se réjouissaient de ce qu’ils avaient entendu. Paul et Timothée ont partagé cette joie entre autres avec les Colossiens, lorsqu’un groupe de gens avait reçu l’évangile et en avait eu l’espoir de la vie éternelle dans leur vie (Col 1 : 4–6). La foi en Christ faisait les gens agir pour le bien du prochain et liait les croyants l’un à l’autre. Les enfants nouveau-nés de Dieu voulaient proclamer en avant l’évangile qu’ils avaient reçu comme cadeau, et le faire connu aussi plus largement (1 Thes 1 : 6, 8).
Dans les Actes des Apôtres on nous relate la vie simple de l’Église primitive : « Ils perséveraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Act 2 : 42). En communion avec l’Église du Christ, nous recevons du soin de la parole de Dieu pour notre cœur.
Texte : Noora Tala-Kopperoinen
Traduction : SK
Source : Annuaire de SRK 2013
Julkaistu ranskankielisessä kieliliitteessä 24.11.2015.
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