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vieraskieliset / en-francais

Voyage de mission au Sénégal et en Gambie

Päivämies-verkkolehti
vieraskieliset / en-francais
22.2.2016 13.44

Juttua muokattu:

1.1. 23:28
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Nous avons res­sen­ti que Dieu a béni not­re vo­ya­ge. Il y a un pe­tit trou­pe­au des cro­yants au Sénégal et en Gam­bie – une Eg­li­se com­bat­tan­te. Ils sou­hai­tent avoir plus de réu­ni­ons puis­qu’ils ont la soif d'écou­ter l'évan­gi­le.

Juk­ka Kol­mo­nen et moi som­mes par­tis pour le vo­ya­ge de mis­si­on au Sénégal et en Gam­bie le 3.12.2015.

Sa­me­di, nous nous som­mes levés après avoir bien dor­mi. Après-midi il y avait la réu­ni­on à Ker­ser, or­ga­nis­ée par un frère ap­pelé Yu­suf. Son grand-frère est le chef des mu­sul­mans de Gam­bie. Pour com­men­cer, nous avons chanté un can­ti­que du liv­re des Can­ti­qu­es de Sion des cro­yants amé­ri­cains et en­sui­te, j'ai prêché sur le Psau­me de Da­vid 23.

Dieu est l'as­su­ran­ce de tou­tes sor­tes de si­tu­a­ti­ons de la vie. Nous avons res­sen­ti que les au­di­teurs avai­ent soif de la pa­ro­le. Après le prêche de Juk­ka, nous avons dis­cuté de la base fon­da­men­ta­le de la jus­ti­ce. Il y avait une at­mosphè­re agr­éab­le dans la réu­ni­on.

Di­manc­he ma­tin, nous nous som­mes réveil­lés vers sept heu­res. Je me suis rap­pelé que c’était le jour de la fête de l'indé­pen­dan­ce de la Fin­lan­de. Après-midi il y avait trois réu­ni­ons en fa­mil­les. La pre­miè­re réu­ni­on se te­nait dans un vil­la­ge ap­pelé Bu­sum­ba­la dans la mai­son d’un frére ap­pelé Al­fons. Il y avait 15 en­fants et six adul­tes. J'ai lu le tex­te dans le si­xiè­me cha­pit­re de l'évan­gi­le de Mat­t­hieu, y comp­ris La priè­re Not­re Père. J'ai prêché en fran­çais, par la vo­lonté du prop­rié­tai­re de la mai­son. Les au­di­teurs écou­tai­ent soig­neu­se­ment et la plu­part ont de­mandé l'évan­gi­le per­son­nel.

Juk­ka a prêché sur l'évan­gi­le de Jean (3:1–16) qui exa­mi­nait la vi­si­te de Ni­codè­me chez Jésus. Seu­le­ment ce­lui qui est régénéré peut comp­rend­re la révéla­ti­on du Saint-Esp­rit. La sa­ges­se tem­po­rel­le ne peut pas le fai­re.

La réu­ni­on sui­van­te a eu lieu dans le vil­la­ge de Ja­ta­ja, à Gun­ku­ja­ma, dans la mai­son du chef de vil­la­ge ap­pelé Al­ga­lo. La cour était plei­ne d'en­fants qui jou­aient. Ils nous ont ac­cu­eil­li cha­leu­reu­se­ment. Au mo­ment où les en­fants com­men­çai­ent à fai­re trop de bruit, le chef, étant as­sis sur la ter­ras­se, gron­dait à eux et le si­len­ce est ar­rivé. Son au­to­rité était clai­re. La réu­ni­on était or­ga­nis­ée sur sa ter­ras­se.

J'ai prêché en ang­lais et Ala­gie a tra­duit mon prêche en lan­gue lo­ca­le. Le su­jet était le plan du sa­lut de Dieu (Jean 3:16).

La troi­siè­me réu­ni­on du di­manc­he a eu lieu dans un vil­la­ge de cam­pag­ne à Gun­ku­ja­ma, Ja­ta­ja. Nous nous som­mes réu­nis chez une sœur ap­pel­ée Tress Go­mez. El­le a une gran­de fa­mil­le. Son mari, Fran­cis Go­mez, tra­vail­le loin de la mai­son, même plu­sie­urs mois à la fois, ce qui est dur pour sa fa­mil­le. Pen­dant le prêche, les mou­tons, les pou­les et un coc­hon se pro­me­nai­ent dans la clôture de la mai­son. Dans cet­te réu­ni­on, Juk­ka a ad­res­sé son mes­sa­ge sur­tout à la mère de la fa­mil­le. Dans le Psau­me 139, on ad­mi­re la be­auté de l'œuv­re de créa­ti­on de Dieu et la fa­çon dont Le Père con­nait l'an­gois­se de son en­fant et ses be­soins de cha­que jour. La mère de la fa­mil­le était touch­ée par not­re vi­si­te et el­le s'est réjou­ie des mots con­so­la­teurs qui lui avai­ent été ad­res­sés.

Lun­di, nous som­mes al­lés chez la mère de Ala­gie où il y avait ses trois pe­ti­tes sœurs. La plus jeu­ne, éco­liè­re, est ve­nue à la mai­son avec son car­tab­le au dos. Une sœur était au marché à vend­re. Ces gran­des fil­les tra­vail­lent fort au marché pour gag­ner qu­el­que chose.

La mère d'Ala­gie a ap­porté un bol plein de nour­ri­tu­re, de riz et du pois­son frit. C’était très déli­cie­ux. Nous éti­ons as­sis par ter­re et cha­cun a pris la nour­ri­tu­re dans le bol avec la main droi­te, sauf moi et Juk­ka qui avi­ons uti­lisé la cuil­lè­re.

Mar­di, nous som­mes al­lés rend­re vi­si­te à Wal­ly Mben­ga. Cet hom­me de 40 ans, mu­sul­man an­cien, a ra­conté sa foi, qu’il trou­ve très im­por­tan­te. Après-midi, qu­and la tempé­ra­tu­re avait com­mencé déjà à tom­ber, Wal­ly nous a sui­vi chez Men­dy, à Ja­bang, qui se trou­ve à la cam­pag­ne. Dans la cour, les pou­les, les coc­hons et les ca­nards se pro­me­nai­ent lib­re­ment.

Juk­ka com­men­çait la réu­ni­on en prêchant du liv­re d'Esa­ïe. La prédi­ca­ti­on exa­mi­nait d'un côté la vie cour­te et fra­gi­le de l'hom­me ; com­ment être prêt à par­tir et de l'aut­re côté, l'être/la na­tu­re/l’es­sen­ce éter­nel­le de la pa­ro­le de Dieu.

Le su­jet de mon tex­te était le ser­mon sur la mon­tag­ne (Matt. 5:1–3). Les thèmes prin­ci­paux étant « Ceux qui re­con­nais­sent leur pauv­reté spi­ri­tu­el­le, sont heu­reux, car ils sont con­solés » et « La jus­ti­ce de la foi nous ap­p­rend à soig­ner not­re cons­cien­ce ».

Après la réu­ni­on, les au­di­teurs s'inté­res­sai­ent be­au­coup à l'heb­do­ma­dai­re La Mis­si­on de Sion, qui était tra­duit en ang­lais et écrit sur­tout pour le tra­vail de mis­si­on en Af­ri­que. Les jeu­nes éco­liè­res des­si­nai­ent de be­aux des­sins sur le sab­le.

Jeu­di ma­tin, Juk­ka est sor­ti pour cou­rir. Pen­dant ce tour il a ren­contré un mu­sul­man. D'abord, ils ont dis­cuté le bu­si­ness mais la dis­cus­si­on avan­çait sur les qu­es­ti­ons de la foi. L'hom­me a don­né son numé­ro de téléphone en di­sant qu'il s’inté­res­se à en­tend­re plus sur ce su­jet. Pen­dant son tour Juk­ka a ren­contré aus­si une fem­me avec la­qu­el­le il a com­mencé à dis­cuté les cho­ses de la foi. El­le était mu­sul­ma­ne aus­si et Juk­ka lui a exp­li­qué l'être misé­ri­cor­die­ux de Dieu. À la fin de la dis­cus­si­on, Juk­ka a de­mandé à la fem­me si el­le veut croi­re ses péchés par­don­nés. La fem­me avait pro­mis de croi­re. El­le a don­né son numé­ro de téléphone pour le trans­met­t­re à Ala­gie.

Le tra­jet pour al­ler à la troi­siè­me réu­ni­on de la journ­ée était en peu comp­li­qué à cau­se de la vi­si­te du prési­dent. La plu­part des rues étai­ent ferm­ées donc il fai­sait déjà somb­re avant d'ar­ri­ver à la des­ti­na­ti­on à La­mas, chez Men­dy. Juk­ka prêchait pre­miè­re­ment sur le Bon Ber­ger se­lon évan­gi­le de Jean (10:1–4) et de la foi de l'en­fant qui nous est un exemp­le.

J’ai prêché sur le ver­set 16, du troisè­me cha­pit­re de l’évan­gi­le de St. Jean. J’ai exp­li­qué la Tri­nité de Dieu, la rédemp­ti­on du Fils et l’ œuv­re du Saint-Ésprit à l’Église, qui ap­pel­le, ras­semb­le, éclai­re et sanc­ti­fie des en­fants à Dieu par­tout. Dans la réu­ni­on, il y avait 20 per­son­nes, dont la moi­tié étai­ent des en­fants.

Vend­re­di, Nous nous som­mes réveil­lés vers six heu­res. Cet­te journ­ée était réserv­ée pour fai­re le vo­ya­ge à MBour donc nous nous som­mes di­rigés vers la rive. Le fer­ry a tra­versé la ri­viè­re en une heu­re pour ar­ri­ver à Bar­ra. Après un pe­tit mo­ment nous som­mes ar­rivés à la fron­tiè­re du Sénégal et nous avons reçu les tam­pons sur nos pas­se­ports. Nous avons con­ti­nué vers Mbour pour avoir en­co­re une tra­vers­ée l'après-midi.

En at­ten­dent nous avons sui­vi la pêche à la sen­ne au bord du fleu­ve. Le résul­tat était cou­ron­né de suc­cès : cinq grands bols et qu­el­qu­es pe­tits bols étai­ent remp­lis. La pèche a con­te­nu tou­te sor­te de pois­sons, com­me dans une pa­ra­bo­le de la Bib­le.

Sa­me­di ma­tin, il fai­sait un peu frais, ça veut dire +20 degrés, mais vers l'après-midi la tempé­ra­tu­re est mont­ée jus­qu'à +33 degrés. Nous som­mes par­tis pour une école qui avait été lou­ée com­me lieu de réu­ni­on. Phi­lip Sean nous at­ten­dait dans la cour. Dans la réu­ni­on, il y avait be­au­coup d'au­di­teurs dont une quin­zai­ne d'adul­tes et la plu­part étai­ent des éco­liers

Juk­ka a lu Les Ac­tes des Apôt­res (2:1–3), où on ra­con­te le pre­mier mi­rac­le du Pen­tecô­te. Dieu a répan­du son Esp­rit Saint d'une fa­çon vi­sib­le tel­le qu'on puis­se en­tend­re l'évan­gi­le en plu­sie­urs lan­gu­es. Dans cet­te réu­ni­on aus­si, on a prêché et in­terprété en trois lan­gu­es.

En par­tant de l'école, un jeu­ne hom­me, moins de vingt ans, est venu s'as­se­oir dans not­re voi­tu­re. Ala­gie a cons­taté qu'il s'inté­res­se aux qu­es­ti­ons de la foi et il me de­man­dait de les cla­ri­fier en fran­çais. Après not­re cour­te dis­cus­si­on, je lui ai de­mandé: « Veux-tu croi­re tes pechés par­don­nés? » Il vou­lait croi­re et nous l'avons béni. Ala­gie a pro­mis de prend­re ses coor­don­n­ées afin qu'il trou­ve le con­tact avec les aut­res cro­yants.

Le di­manc­he 13 décemb­re, nous som­mes par­tis vers Da­kar à midi. Nous avons at­teint la des­ti­na­ti­on dans peu de temps, le tra­jet étant seu­le­ment de 75 ki­lomèt­res. A Da­kar, nous avons dégusté un déli­cie­ux re­pas de pou­let et du riz, préparé à la mai­son.

Au début de la soir­ée nous avons com­mencé la réu­ni­on à la ter­ras­se avec des vues mag­ni­fi­qu­es vers la vil­le. Les au­di­teurs étai­ent des jeu­nes, à peu près 25 per­son­nes. J'ai prêché en fran­çais en li­sant la let­t­re aux Ga­la­tes, cha­pit­re 5. Le su­jet de ce tex­te était d'un côté des fruits de l'Esp­rit et de l'aut­re côté les œuv­res de la chair. En tant que cro­yants, nous som­mes aus­si bien pécheurs que jus­tes. C'est la grâce qui nous ap­p­rend.

Juk­ka a ra­conté briè­ve­ment la vie de Moï­se (Hébr. 11:13–16). Le choix de Moï­se était de suiv­re le trou­pe­au des en­fants de Dieu au lieu du bien tem­po­rel. J'ai tra­duit le prêche de Juk­ka en fran­çais, par­ce que la plu­part des au­di­teurs le comp­re­nai­ent.

Nous avons dis­cuté un mo­ment après le ser­mon et les jeu­nes hom­mes nous ont posé qu­el­qu­es qu­es­ti­ons. Plu­sie­urs d’ent­re eux avai­ent leurs prop­res Bib­les avec eux et j'ai re­mar­qué que cer­tains d’ent­re eux con­nais­sent bien les Ec­ri­tu­res de la Bib­le. Les sénéga­lais dési­rent d'avoir plus de réu­ni­ons à Da­kar. Ils ont soif de la pa­ro­le de Dieu.

En par­tant à l'aé­ro­port nous avons re­mer­cié nos maît­res de tout le bien avec le­qu­el ils nous avai­ent ser­vi. Le maît­re, sa pe­ti­te sœur et son frère nous ont ac­com­pagné à l'aé­ro­port. Les adie­ux étai­ent com­me pour une vi­si­te of­fi­ciel­le – bien que nous so­yons les memb­res du même ro­yau­me. Pas com­me les grands chefs, mais com­me les ser­vi­teurs.

Le tex­te et les ima­ges: Ilk­ka Ha­ku­li­nen

Tra­duc­ti­on: P.D.

Uu­ti­nen on jul­kais­tu Päi­vä­mie­hen verk­ko­leh­des­sä 18.12.2015