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vieraskieliset / en-francais

Convertissez-vous et vous vivrez

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
10.5.2017 8.45

Juttua muokattu:

1.1. 11:13
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Le péché est une mau­vai­se chose: il rompt l’amour et sépare l’hom­me de Dieu et du proc­hain. Ézéchiel écrit: ”Si le jus­te se détour­ne de sa jus­ti­ce et com­met l’ini­quité, et meurt pour cela, il meurt à cau­se de l’ini­quité qu’il a com­mi­se.” (Éz. 18 : 26.)

Bien que le prophè­te écrit ain­si, Dieu ne veut pas se ven­ger sur un pécheur. Il veut ra­me­ner l’égaré en com­mu­ni­on avec lui. Dieu a un plan de sal­va­ti­on, et il nous ai­de lui-même.

Dieu fait-il le mal?

Le prophè­te Ézéchiel vit l’in­fidé­lité du peup­le d’Is­raël. Dans le cha­pit­re 18 de son liv­re, il par­le des péchés des Is­raé­liens. Les Is­raé­liens avai­ent mélangé des cul­tes des peup­les voi­sins à leur ser­vi­ce de Dieu. Par consé­qu­ent, les Is­raé­liens avai­ent com­mencé à ado­rer des ido­les, et une part de leurs of­f­ran­des étai­ent tomb­ées ent­re de mau­vai­ses mains. Les usu­riers cu­pi­des avai­ent har­celé des débi­teurs, et l’adultè­re avait sus­cité de l’an­gois­se.

Ézéchiel dit: ”Pour­quoi di­tes-vous ce pro­ver­be dans le pays d’Is­raël: Les pères ont mangé des rai­sins verts, et les dents des en­fants en ont été agac­ées?” Cet­te phrase il­lust­re l’ef­fet du mal qui s’étend de généra­ti­on en généra­ti­on.

Dieu se mit en colè­re cont­re son peup­le. À cau­se de cela, Ézéchiel prévoit un châti­ment dans le­qu­el Dieu ju­ge­ra son peup­le: ”Voi­ci, tou­tes les âmes sont à moi; l’âme du fils com­me l’âme du père, l’une et l’aut­re sont à moi; l’âme qui pèche, c’est cel­le qui mour­ra.” (Éz. 18 : 4.) Dieu fait-il le mal en aver­tis­sant du ju­ge­ment qui est à ve­nir?

Le péché d’un in­di­vi­du ou ce­lui de la com­mu­nauté?

L’An­cien Tes­ta­ment par­le sou­vent d’Is­raël, du peup­le de Dieu, com­me d’une per­son­ne dont il exi­ge une fidé­lité ab­so­lue. Com­me Dieu exi­ge­ait que le peup­le en­tier soit fidè­le, il im­pu­tait même les trang­res­si­ons d’un in­di­vi­du au peup­le. Si le peup­le de Dieu ac­cep­tait des mal­fai­teurs par­mi eux, il de­ve­nait dans son en­semb­le par­ti­ci­pant de leurs transg­res­si­ons. Ézéchiel aver­tit du re­jet de la vo­lonté de Dieu et des dan­gers qui en résul­tent.

La dif­fi­culté de re­con­naît­re son prop­re défaut

Il est dif­fi­ci­le de re­con­naît­re son prop­re défaut ou ce­lui de la com­mu­nauté. Sou­vent nous pen­sons que nous som­mes im­pec­cab­les nous-mêmes.

Il me vient à l’esp­rit un événe­ment qu’a vécu une fa­mil­le ha­bi­tant sur une île. Une trou­vail­le pre­cie­u­se s’échoua sur le ri­va­ge de l’île. La loi exi­ge­ait qu’on la déclare auprès des au­to­rités et qu’on en paye les frais de dou­a­ne. Cela sus­ci­ta une dis­cus­si­on mou­ve­ment­ée dans la fa­mil­le. Fi­na­le­ment, les memb­res de fa­mil­le se mi­rent d’ac­cord et décidè­rent d’agir con­formé­ment à la loi.

Avec cet­te de­ci­si­on, un nou­ve­au problè­me sur­git, car la fa­mil­le vou­lait pa­yer les frais de dou­a­ne aus­si pub­li­qu­e­ment que pos­sib­le. Ils vou­lai­ent fai­re voir qu’ils étai­ent im­pec­cab­les. La fa­mil­le pauv­re vainc la ten­ta­ti­on du vol mais ce­pen­dant el­le tom­be dans le péché de l’or­gu­eil spi­ri­tu­el.

Cha­qun peut ra­con­ter des ex­pe­rien­ces sur la compé­ti­ti­on mu­tu­el­le, la cu­pi­dité, la ja­lou­sie et l’or­gu­eil. Mal­heu­reu­se­ment, il ne nous est pas rare de mont­rer not­re piété alors qu’il nous est extrê­me­ment dif­fi­ci­le, même im­pos­sib­le, de re­con­naît­re not­re prop­re défaut. Lors d’une qu­e­rel­le, nous pen­sons sou­vent que c’est l’aut­re per­son­ne qui a des défauts.

Le pas­sa­ge du liv­re d’Ézéchiel nous in­ci­te à re­gar­der not­re prop­re vie dans la mi­roir de la Pa­ro­le de Dieu. La cons­cien­ce liée à la Pa­ro­le de Dieu révèle ce que l’hom­me ne re­mar­que pas ou ce qu’il voud­rait couv­rir ou mi­ni­mi­ser.

Je vous don­ne­rai un cœur nou­ve­au

Dieu peut sus­ci­ter la vo­lonté de se con­ver­tir et don­ner de la for­ce pour se re­pen­tir. Dieu ne sou­hai­te pas la mort à un pécheur, même si ce­lui-ci est tombé dans un péché grave, bien que se­lon not­re sen­ti­ment de jus­ti­ce une tel­le con­dam­na­ti­on puis­se être mérit­ée. Dieu a un plan de sal­va­ti­on: ”Con­ver­tis­sez-vous, re­tour­nez.” On peut re­je­ter tous les péchés, l’an­cien­ne vie et l’aban­don de la foi dans le re­pen­tan­ce. Le par­don des péchés au nom et au sang de Jésus don­ne nais­san­ce à une nou­vel­le vie; il met un esp­rit nou­ve­au dans le cœur.

L’hom­me n’est pas ca­pab­le de se fai­re un esp­rit nou­ve­au ou un cœur nou­ve­au. C’est Dieu qui peut pu­ri­fier: ”Je vous don­ne­rai un cœur nou­ve­au, et je met­t­rai en vous un esp­rit nou­ve­au; j’ôte­rai de vot­re corps le cœur de pier­re, et je vous don­ne­rai un cœur de chair.” (Éz. 36 : 26.)

Dieu d’Ézéchiel agit de la même ma­niè­re que le père du fils pro­di­gue: il par­don­ne. L’évan­gi­le du ro­yau­me de Dieu ai­de un pécheur à re­pen­tir et à se con­ver­tir. Il don­ne un esp­rit de l’en­fant de Dieu.

Tex­te : Juho Kop­pe­roi­nen

Sour­ce : Jour­nal de Mis­si­on de Sion 1/2016

Tra­duc­ti­on : M. P.

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 10.5.2017