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vieraskieliset / en-francais

La foi vient de ce qu’on entend

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
24.11.2015 12.00

Juttua muokattu:

1.1. 23:21
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Be­au­coup par­mi le peup­le d’Is­raël ont en­ten­du l’en­seig­ne­ment de Jésus, mais tous n’ont pas agi se­lon cet en­seig­ne­ment. Pour eux, cet­te prédic­ti­on du prophè­te s’est ac­comp­lie : « Ils ont en­dur­ci leurs oreil­les, et ils ont fermé leurs ye­ux, de peur qu’ils ne voi­ent de leurs ye­ux, qu’ils n’en­ten­dent de leurs oreil­les, qu’ils ne comp­ren­nent de leur cœur, qu’ils ne se con­ver­tis­sent » (Matt. 13 : 15). La pa­ro­le en­ten­due n’a pas at­teint leur cœur. L’écou­te de la pa­ro­le ne leur a ser­vi de rien, car ils n’y ont pas cru. (Hébr. 4 : 2.)

La de­man­de « Par­le, Seig­neur, moi, ton ser­vi­teur, j’écou­te » (1 Sam 3 : 10) est néces­sai­re pour tous ceux qui as­sis­tent à la réu­ni­on, aus­si bien pour les en­fants de Dieu, que pour ceux qui cherc­hent le ro­yau­me de Dieu et le Dieu misé­ri­cor­die­ux. Dieu peut ouv­rir les oreil­les, soi­ent les oreil­les du cœur, à en­tend­re. (Ps. 40 : 7.)

La foi est une œuv­re de Dieu

Dieu peut éveil­ler l’hom­me inc­ro­yant de di­ver­ses ma­niè­res, pour qu’il écou­te la pa­ro­le de Dieu. Les suc­cès et les per­tes qu’on a subi dans la vie, la ma­la­die per­son­nel­le ou cel­le d’une proc­he, la mort d’une per­son­ne proc­he, l’exemp­le ou le mode de vie des proc­hes ar­rê­tent l’hom­me à étu­dier sa prop­re vie au point de vue de l’éter­nité.

Pour­tant, Dieu nous ar­rê­te par­ti­cu­liè­re­ment par sa pa­ro­le. Lors­que la cons­cien­ce de Mar­tin Lut­her s’était éveil­lé, il eut du chag­rin à cau­se de ses prop­res péchés. « Mes péchés, mes péchés, mes grands péchés », s’est-il la­menté. La chose la plus im­por­tan­te de­vint la qu­es­ti­on : « Où puis-je trou­ver le Dieu misé­ri­cor­die­ux et com­ment de­viens-je l’en­fant de Dieu ? »

Lut­her en­seig­nait : « Je crois que je ne puis, par ma rai­son et mes prop­res for­ces, croi­re en Jésus-Christ, mon Seig­neur, ni ve­nir à lui. Mais que le Saint-Esp­rit m’a ap­pelé par l’évan­gi­le, qu’il m’a éclairé de ses dons, m’a sanc­ti­fié et m’a main­te­nu dans la vraie foi, de même qu’il ap­pel­le, as­semb­le, éclai­re et sanc­ti­fie tou­te la chrétienté de la ter­re et la main­tient, en Jésus-Christ, dans l’unité de la vraie foi. » (Le Pe­tit catéc­his­me)

Le Saint-Esp­rit a une Église sur la ter­re. Se­lon Lut­her, « el­le est la mère qui en­fan­te et qui por­te tout chrétien par la pa­ro­le di­vi­ne » (Le Grand catéc­his­me).

Jésus a lais­sé à ses prop­res dis­cip­les le pou­voir de par­don­ner les péchés. La rémis­si­on des péchés est la véri­tab­le voix de l’évan­gi­le. El­le con­so­le et cal­me la cons­cien­ce. « Ain­si la foi vient de ce qu’on en­tend », com­me le dit Paul. Jésus a dit aux siens : « Ce­lui qui vous écou­te m’écou­te. »

Dans l’Église de Dieu, il y a l’évan­gi­le qui est vi­vant et fait l’hom­me vi­vant par le Saint-Esp­rit. Au mo­yen de l’évan­gi­le, Dieu fait l’hom­me naît­re de nou­ve­au à son en­fant. Pour cet­te rai­son, il est im­por­tant de trou­ver les gens cro­yants qui, com­me ha­bi­tants du ro­yau­me de Dieu, s’oc­cu­pent du mi­nistè­re du Saint-Esp­rit : par l’evan­gi­le, ils déliv­rent l’hom­me des liens du péché.

Dans sa « Pos­til­le de l’église » (en an­cien fran­çais « pos­til­le » , sy­no­ny­me ac­tu­el « homé­lie » , une col­lec­ti­on d’exp­li­ca­ti­ons de tex­tes de la Bib­le), Lut­her nous en­seig­ne : « La foi ne vient ni res­te aut­re­ment que par l’écou­te et par le prêche oral de l’évan­gi­le : c’est ain­si que la foi aus­si bien com­men­ce que gran­dit, soit se raf­fer­mit. »

Seu­le­ment par la grâce et par le mérite du Christ

La foi est le don de Dieu. Cha­cun est né dans ce mon­de com­me pos­ses­seur de ce don. À ceux qui ont per­du la foi d’en­fan­ce, Dieu don­ne la foi au mo­yen de l’évan­gi­le, an­noncé par le Saint-Esp­rit dans son ro­yau­me. Ce n’est que par la foi, que l’on est agr­éab­le à Dieu.

L’ob­jet de la foi est Jésus-Christ. Le Christ, qu’est-ce qu’il a fait ? Qu’est-ce qu’il a mérité ? Cet­te qu­es­ti­on est répon­due par la vérité de l’évan­gi­le : il a rac­heté l’hom­me du péché, du pou­voir du di­ab­le et de la mort éter­nel­le. Qu­and nous pos­sé­dons le Christ par la foi, nous avons la jus­ti­ce et la vie.

Le don de la foi est dig­ne d’être con­servé et soigné. Pour cela, on a be­soin de tous les mo­yens de grâce de Dieu. Dans le sac­re­ment de la Sain­te Cène, à sa­voir le pain et le vin, le Christ ren­for­ce la foi et aug­men­te l’es­poir. Dans la priè­re, il est bon de par­ler au Père céles­te des cho­ses qui pèsent sur la cons­cien­ce, et de le re­mer­cier pour ses dons et son ai­de. La ren­cont­re des cro­yants aux réu­ni­ons et les con­ver­sa­ti­ons avec les amis du che­min et du vo­ya­ge, en­cou­ra­gent les memb­res de la fa­mil­le de Dieu au com­bat de la foi. Dans l’Église de Dieu, on uti­li­se aus­si le don précie­ux de la con­fes­si­on : l’en­fant gra­cié de Dieu a le droit et la pos­si­bi­lité de ra­con­ter au con­fes­seur les cho­ses qui pèsent sur sa cons­cien­ce, et d’en­tend­re le mes­sa­ge doux de la rémis­si­on des péchés. Le con­fes­seur peut ser­vir cha­que cro­yant, aus­si bien un hom­me qu’une fem­me.

Pour qu’on pren­ne soin de la vie de foi, la pa­ro­le de Dieu, aus­si bien lue qu’en­ten­due, est es­sen­tiel­le. L’apôt­re Paul nous con­seil­le à la lec­tu­re de la Bib­le en rap­pe­lant que « tou­te Écri­tu­re est ins­pir­ée de Dieu, et uti­le pour en­seig­ner, pour con­vainc­re, pour cor­ri­ger, pour inst­rui­re dans la jus­ti­ce, afin que l’hom­me de Dieu soit ac­comp­li et prop­re à tou­te bon­ne œuv­re » (2 Tim 3 : 16–17). Paul en­cou­ra­ge Ti­moth­ée : « Toi, de­meu­re dans les cho­ses que tu as ap­p­ri­ses, et re­con­nu­es cer­tai­nes, sac­hant de qui tu les as ap­p­ri­ses ; dès ton en­fan­ce, tu con­nais les sain­tes let­t­res, qui peu­vent te rend­re sage à sa­lut par la foi en Jésus Christ » (2 Tim. 3 : 14–15.)

Le troi­siè­me com­man­de­ment, ent­re aut­res, nous gui­de à l’écou­te de la pa­ro­le de Dieu. Lut­her l’exp­li­que : « Nous de­vons craind­re et ai­mer Dieu, afin de ne pas mépri­ser sa pa­ro­le et la prédi­ca­ti­on, mais de la res­pec­ter et de prend­re plai­sir à l’en­tend­re et à l’étu­dier » (Le Pe­tit catéc­his­me). L’étude et l’écou­te de la pa­ro­le sont le meil­leur cul­te et une très bon­ne ha­bi­tu­de de pas­ser le jour du re­pos.

La foi est une chose per­son­nel­le du cœur. C’est pour­quoi il est im­por­tant de veil­ler dans la foi per­so­nel­le, et d’écou­ter la pa­ro­le de Dieu et l’évan­gi­le. Il y a de rai­son de prier que Dieu gar­de dans not­re cœur la vo­lonté d’écou­ter et d’ap­p­rend­re sa pa­ro­le. Il est dan­ge­reux de se las­ser de la pa­ro­le de Dieu. L’apôt­re en prévient avec un exemp­le de qu­el­qu­es-uns dans l’Église des Hébreux : « N’aban­don­nons pas not­re as­sembl­ée, com­me c’est la cou­tu­me de qu­el­qu­es-uns ; mais ex­hor­tons-nous récip­ro­qu­e­ment, et cela d’au­tant plus que vous vo­yez s’ap­p­roc­her le jour. » (Héb 10 : 25.)

L’ob­éis­san­ce de la foi

Com­me maît­re à cha­cun de ses en­fants, Dieu a don­né le Saint-Esp­rit. Il nous con­seil­le à s’ef­for­cer com­me en­fant de Dieu. Com­me Esp­rit de Dieu, il nous con­duit sur le che­min res­ser­ré de vie vers le but. Il nous con­seil­le à re­je­ter le péché et nous gui­de auprès des sour­ces de l’évan­gi­le. Dans l’Église de Dieu, il joint, par les liens de l’amour, les en­fants de Dieu à une fa­mil­le. Les memb­res de cet­te fa­mil­le sont di­rigés par l’Esp­rit de Dieu, à vo­ya­ger en se sou­te­nant les uns les aut­res au mo­yen de la pa­ro­le de Dieu. Ce maît­re at­tend que son en­fant ait un esp­rit pa­reil à l’en­fant et un cœur ob­éis­sant. Nous pri­ons que nous so­yons gardés dans le trou­pe­au du Bon Ber­ger, afin d’ar­ri­ver au but de la foi, à sa­voir la béa­ti­tu­de des âmes.

Dieu bénit les en­fants ob­éis­sants. Que la de­man­de de cha­cun de nous soit cel­le du jeu­ne Sa­mu­el : « Par­le, Seig­neur, moi, ton ser­vi­teur, j’écou­te » (1 Sam. 3 : 10).

Tex­te : Ai­mo Hau­ta­mä­ki

Tra­duc­ti­on : LL

Sour­ce : L’an­nu­ai­re de SRK 2000

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä 24.11.2015.