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vieraskieliset / en-francais

La réciprocité entre les époux

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
16.11.2016 12.38

Juttua muokattu:

1.1. 23:40
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Le ma­ri­a­ge fait par­tie du plan de créa­ti­on de Dieu. Dieu a créé l’hom­me et la fem­me pour une re­la­ti­on récip­ro­que, une re­la­ti­on qui fa­vo­ri­se la vie. Le ma­ri­a­ge n’est pas uni­qu­e­ment un ord­re réglé par Dieu, mais Dieu a aus­si pro­mis de bénir le ma­ri­a­ge. Aux époux, Dieu a don­né le de­voir de fa­vo­ri­ser la re­la­ti­on mu­tu­el­le. Dans le ma­ri­a­ge, il est pos­sib­le de se jou­ir du don de la vie et de sa gran­de ric­hes­se : des en­fants, du mi­rac­le d’ac­c­rois­se­ment.

Com­me époux cro­yants, nous res­sen­tons la com­mu­ni­on spi­ri­tu­el­le, et nous vou­lons vo­ya­ger se­lon not­re vo­ca­ti­on. Par l’amour de Dieu, nous avons dans l’esp­rit la vo­lonté de cul­ti­ver le bon, mais, de la part hu­mai­ne, nous éprou­vons sou­vent de l’ig­no­ran­ce et de la faib­les­se à le fai­re.

Au-des­sous de ton cœur

Cha­que être hu­main res­te un mo­ment au-des­sous du cœur de sa mère. Dieu nous con­nait déjà qu­and nous ne som­mes qu’une mas­se in­for­me. Un mi­rac­le de la créa­ti­on est réa­lisé cha­que fois qu’un bébé est né et les bras de la mère lui don­nent de la sécu­rité au début de la vie. Nous som­mes donc nés à viv­re en in­te­rac­ti­on avec les aut­res. Il y a tou­jours qu­el­qu’un à répond­re à not­re faim, not­re froid, not­re pei­ne et not­re fa­ti­gue.

Nous as­pi­rons tous à et­re près d’une aut­re per­son­ne, com­me nous l’éti­ons au­pa­ra­vant aux bras de not­re mère. Cela est une nécéssité na­tu­rel­le de l’hom­me. Nous avons be­soin l’un de l’aut­re pour par­ta­ger des expé­rien­ces dans la vie. Un époux est, dans le meil­leur des cas, une per­son­ne avec qui on par­ta­ge le sen­ti­ment de la compré­hen­si­on et de la présen­ce aut­hen­ti­que. Cet­te compré­hen­si­on nous per­met de nous sen­tir cher, im­por­tant et aimé.

Le mystè­re est grand

La re­la­ti­on ent­re le Christ et l’Eg­li­se est com­par­ée à la re­la­ti­on con­ju­ga­le de l’hom­me et la fem­me : « ‘C’est pour­quoi l’hom­me quit­te­ra son père et sa mère, et s’at­tac­he­ra à sa fem­me, et les deux de­viend­ront une seu­le chair.’ Ce mystè­re est grand ; je dis cela par rap­port à Christ et à l’Eg­li­se » (Eph. 5 : 31-32.) Dans le ma­ri­a­ge, il est pos­sib­le d’ap­p­rend­re la vo­lonté la plus pro­fon­de de Dieu : « Tu ai­me­ras le Seig­neur, ton Dieu, de tout ton cœur, de tou­te ton âme, de tou­te ta for­ce, et de tou­te ta pens­ée ; et ton proc­hain com­me toi-même. » (Luc 10 : 27.)

Se ma­rier, c’est étab­lir une al­li­an­ce avec l’aut­re per­son­ne. Nous nous en­ga­ge­ons et nous nous don­nons de gran­des pro­mes­ses. A par­tir du pre­mier coup­le hu­main, l’hom­me a eu un be­soin na­tu­rel de s’en­ga­ger. Dans le ma­ri­a­ge, la pro­mes­se de s’en­ga­ger est pub­li­ée, con­firm­ée et bénie. Les époux pro­met­tent de s’ai­mer jus­qu’au ce que la mort les sépare. La com­mu­ne nous per­met d’être à l’ima­ge de Dieu et ain­si trans­met­t­re son amour vie l’un à l’aut­re. Le ma­ri­a­ge n’est pas fondé uni­qu­e­ment sur le sen­ti­ment de l’amour, mais c’est une pro­mes­se, et il est basé sur vo­lonté.

Une seu­le chair

Paul en­seig­ne : « C’est ain­si que les ma­ris doi­vent ai­mer leurs fem­mes com­me leurs prop­res corps. Ce­lui qui ai­me sa fem­me s’ai­me lui-même. Car ja­mais per­son­ne n’a haï sa prop­re chair ; mais il la nour­rit et en prend soin, com­me Christ le fait pour l’Eg­li­se, – – C’est pour­quoi l’hom­me quit­te­ra son père et sa mère, et s’at­tac­he­ra à sa fem­me, et les deux de­viend­ront une seu­le chair. » (Éph. 5 : 28–29, 31.)

Not­re foi nous en­seig­ne que la re­la­ti­on ent­re les époux doit être une re­la­ti­on égale, avec le Christ en tête. Il est bien de cherc­her à at­teind­re l’unité spi­ri­tu­el­le, men­ta­le et phy­si­que dans le ma­ri­a­ge. Pour y ar­ri­ver, on nous de­man­de de l’ob­éis­san­ce à la pa­ro­le de Dieu et une vo­lonté de res­pec­ter not­re époux. Pour de­ve­nir une seu­le chair, nous avons be­soin de mots, d’une lan­gue, des oreil­les, des sens, d’une vo­lonté d’écou­ter et d’en­tend­re ain­si qu’une vo­lonté de nous exp­li­qu­er. En ef­fet, il s’agit d’un en­semb­le bien comp­le­xe.

Pier­re don­ne des con­seils aux coup­les ma­riés : « com­me Sara, qui ob­éis­sait à Ab­ra­ham et l’ap­pe­lait son seig­neur. C’est d’el­le que vous êtes de­ve­nu­es les fil­les, en fai­sant ce qui est bien, – – Ma­ris, mont­rez à vot­re tour de la sa­ges­se dans vos rap­ports avec vos fem­mes, com­me avec un sexe plus faib­le ; ho­no­rez-les, com­me de­vant aus­si héri­ter avec vous de la grâce de la vie. » (1 Pier­re 3 : 6-7)

Nous som­mes doub­les

Être une seu­le chair, c’est ai­mer son époux com­me soi-même et lui mont­rer du res­pect, de la con­fi­an­ce et de la franc­hi­se. Il est im­por­tant que tous les deux puis­sent par­ler lib­re­ment de leurs be­soins, leurs sen­ti­ments et leurs opi­ni­ons. La vie en coup­le dev­rait être si sûre que chaqu’un puis­se par­ler même de ses sen­ti­ments les plus dif­fi­ci­les, même du chag­rin, de la peur et de la colè­re. Pour résoud­re les conf­lits on a be­soin de de­man­der par­don et de par­don­ner. En cro­yant l’évan­gi­le on peut re­com­men­cer de zéro et dis­cu­ter des problè­mes jus­qu’à ce que tous les deux se sen­tent con­tentés.

Par­fois les désac­cords dans le ma­ri­a­ge con­dui­sent à la vi­o­len­ce phy­si­que et men­ta­le ou au me­na­ce de la vi­o­len­ce. Les sen­ti­ments de la ja­lou­sie, de l’an­xiété, de la so­li­tu­de ou de la dépres­si­on dans le ma­ri­a­ge peu­vent reflé­ter le fait que l’on a pas parlé suf­fi­sam­ment des problè­mes. Dans ce cas, on fait bien de cher­cer de l’ai­de auprès d’aut­res cro­yants ou de pro­fes­si­on­nels. Cela témoig­ne de la vo­lonté d’ob­éir à la pa­ro­le de Dieu et de prend­re soin de soi-même et de l’aut­re.

Il est pos­sib­le d’ap­p­ro­fon­dir la re­la­ti­on con­ju­ga­le même dans une si­tu­a­ti­on très dif­fi­ci­le, si tous les deux ont la vo­lonté de le fai­re. Il est na­tu­rel que la re­la­ti­on ent­re les époux ait des pha­ses dif­fé­ren­tes - par­fois la vie en com­mun est même très mou­ve­ment­ée. Une bon­ne re­la­ti­on est fai­te de la présen­ce, du res­pect, de la con­fi­an­ce et de la franc­hi­se.

Une bel­le lan­gue est com­me des fleurs dans le champ. Avec une in­te­rac­ti­on po­si­ti­ve nous créons un bel ave­nir pour not­re coup­le. Dans une bon­ne re­la­ti­on se réa­li­sent les fruits de l’Esp­rit dont par­le la Bib­le : « Mais le fruit de l’Esp­rit, c’est l’amour, la joie, la paix, la pa­tien­ce, la bonté, la bénig­nité, la fidé­lité, la dou­ceur, la tempé­ran­ce ; la loi n’est pas cont­re ces cho­ses. » (Gal. 5 :22–23)

Tex­te : Rit­va Vat­jus

Sour­ce : Ajan­koh­tais­ta 2012, Ju­ma­lan val­ta­kun­ta muut­tu­vas­sa ajas­sa

Tra­duc­ti­on : EG et Mir­jam Rau­da­so­ja

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 16.11.2016