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vieraskieliset / en-francais

Le mariage est destiné à durer toute la vie

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
16.11.2016 12.28

Juttua muokattu:

1.1. 23:40
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Jésus dit : « N’avez-vous pas lu que le Créa­teur, au com­men­ce­ment, fit l’hom­me et la fem­me et qu’il dit : C’est pour­quoi l’hom­me quit­te­ra son père et sa mère et s’at­tac­he­ra à sa fem­me, et les deux de­viend­ront une seu­le chair. Ain­si ils ne sont plus deux, mais une seu­le chair. Que l’hom­me ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » (Matt 19 : 4–6)

Le ma­ri­a­ge béni par Dieu

Le ma­ri­a­ge fait par­tie du saint ord­re de la créa­ti­on de Dieu, et il s’agit d’une chose bel­le et na­tu­rel­le. Dieu a ins­tal­lé le ma­ri­a­ge pour que la fem­me et l’hom­me se sen­tent bien. Le ma­ri­a­ge est éga­le­ment im­por­tant pour la vie so­ci­a­le or­ga­nis­ée, car les fa­mil­les bas­ées sur le ma­ri­a­ge sont des cel­lu­les de base de la so­ciété.

Puis­qu’il est qu­es­ti­on d’une chose im­por­tan­te, le ma­ri­a­ge doit être cons­ti­tué et béni par la pa­ro­le de Dieu et par la priè­re. Dieu a uni Adam et Eve pour une vie com­mu­ne, et de la même fa­çon il veut unir les époux en­co­re au­jourd’hui.

Le ma­ri­a­ge est une uni­on vo­lon­tai­re ent­re un hom­me et une fem­me. Dans la pro­mes­se de ma­ri­a­ge, le coup­le s’en­ga­ge à mont­rer de la fidé­lité et de l’amour aux bons jours com­me aux mau­vais jours jus­qu’à la mort. L’amour con­ju­gal n’est pas uni­qu­e­ment un sen­ti­ment, même si be­au­coup de gens en pen­sent ain­si. Par cont­re, il s’agit d’une vo­lonté et d’une as­pi­ra­ti­on complè­te même dans les mo­ments où les ma­riés n’éprou­vent pas de sen­ti­ments par­ti­cu­liè­re­ment tend­res l’un en­vers l’aut­re.

Pas deux mais un seul

Jésus a en­seigné avec emp­ha­se : « C’est pour­quoi l’hom­me quit­te­ra son père et sa mère et s’at­tac­he­ra à sa fem­me, et les deux de­viend­ront une seu­le chair. » Ces mots de Jésus réfèrent aus­si bien à la con­ne­xi­on émo­ti­on­nel­le qu’aux rap­ports se­xu­els.

Dieu n’unit per­son­ne à un ma­ri­a­ge tem­po­rai­re, mais tou­jours pour tou­te la vie. Que l’hom­me ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. L’an­ne­au d’al­li­an­ce est un sym­bo­le du ma­ri­a­ge. Il n’a pas de com­men­ce­ment ni de fin. Il sym­bo­li­se ain­si le fait que le ma­ri­a­ge est prévu à être in­di­vi­sib­le et à con­ti­nu­er tout au long de la vie. Dans la lan­gue d’ori­gi­ne de la Bib­le, le mot « ma­ri­a­ge » sig­ni­fie lit­té­ra­le­ment « col­ler fer­me­ment en­semb­le ».

Être fidè­le l’un à l’aut­re

La fidé­lité con­ju­ga­le imp­li­que plus que la fidé­lité se­xu­el­le. El­le con­tient aus­si le soin et la res­pon­sa­bi­lité de l’aut­re. Un tel en­ga­ge­ment ap­por­te un sen­ti­ment de sécu­rité, où il n’y a pas de crain­te de l’aban­don. C’est un grand pri­vilè­ge de pou­voir par­ta­ger la vie en­tiè­re avec une aut­re per­son­ne à qui on peut par­ler de tout – de bon­nes et de mau­vai­ses cho­ses et des crain­tes. À un bon époux on ose mont­rer même sa faib­les­se. Se­lon Jésus, le di­vor­ce et le re­ma­ri­a­ge ain­si que le mar­ri­a­ge avec une per­son­ne répu­di­ée sont des péchés de l’adultè­re (Matt 19 : 9 ; Marc 10 : 11-12 ; Luc 16 : 18). Les di­vor­ces cau­sent be­au­coup de souf­f­ran­ce, spéci­a­le­ment dans la vie des en­fants.

Une res­pon­sa­bi­lité com­mu­ne

Le ma­ri­a­ge est aus­si bien un don qu’une mis­si­on. En ef­fet, dans la lan­gue d’ori­gi­ne de la Bib­le, l’exp­res­si­on « Dieu joint » veut dire « Dieu met sous le même joug ». Au temps de la Bib­le, les champs étai­ent la­bourés en fai­sant marc­her deux bœufs côte à côte, ti­rant une même char­rue. Le joug était une tra­ver­se posé sur la nu­que par la­qu­el­le les bœufs étai­ent at­tachés l’un à l’aut­re. Le bran­card de la char­rue était at­taché à ce joug. De la même ma­niè­re, les époux sont at­tachés à la char­rue com­mu­ne de la res­pon­sa­bi­lité pour le ti­rer côte à côte. L’apôt­re met le Christ en exemp­le d’un mari qui s’oc­cu­pe de sa fa­mil­le : le Christ a soigné l’Église et a don­né sa vie pour el­le (Éph 5 : 25). Dans le ma­ri­a­ge, nous pou­vons voir que Dieu nous don­ne l’époux pour ai­de dans la joie et dans la pei­ne de la vie. On peut se ma­rier en se sen­tant bien en sécu­rité.

Dans le ma­ri­a­ge, la créa­ti­on de Dieu con­ti­nue par les nou­vel­les généra­ti­ons. En plus de la res­pon­sa­bi­lité, les en­fants ap­por­tent la joie et la bénédic­ti­on à la fa­mil­le. En éle­vant ses en­fants, les époux peu­vent se joind­re à la suc­ces­si­on des généra­ti­ons en tant que mère et père et ai­der à const­rui­re un bon ave­nir pour leur pays. Il y a un sens à leur vie.

Main­te­nir la com­mu­ni­on avec l’Église

Même après s’être ma­riés, la fem­me et l’hom­me res­tent deux per­son­nes uni­qu­es, créées par Dieu. Dans les qu­es­ti­ons fon­da­men­ta­les de la foi, les époux doi­vent trou­ver une po­si­ti­on com­mu­ne. Par cont­re, dans be­au­coup de qu­es­ti­ons tem­po­rel­les ils peu­vent être d’avis cont­rai­re. Un coup­le qui res­pec­te l’un l’aut­re en tant qu’in­di­vi­dus séparés peut été com­paré aux arb­res se trou­vant côte à côte, se ba­lan­çant dans le vent qui les bou­ge dans les di­rec­ti­ons dif­fé­ren­tes.

Être unis dans le ma­ri­a­ge n’imp­li­que pas s’iso­ler du mon­de exté­rie­ur. Il est néces­sai­re que tous les deux époux main­tien­nent leurs con­tacts avec leurs fa­mil­les et leurs amis. Tout simp­le­ment, ces con­tacts se trans­for­ment de nou­ve­au. Ce qui est im­por­tant aus­si, c’est la com­mu­ni­on avec l’Église. Il est bien d’al­ler sou­vent écou­ter la pa­ro­le de Dieu et d’être en con­tact avec les com­pag­nons de vo­ya­ge. Ain­si, par ses con­seils de grâce, Dieu peut soig­ner la vie de foi et le ma­ri­a­ge des deux époux.

Soignés par l’évan­gi­le

À cau­se de la na­tu­re hu­mai­ne cor­rom­pue par le péché, il y a aus­si des jours dif­fi­ci­les dans le ma­ri­a­ge. La pre­miè­re dis­cor­de fa­mi­li­a­le peut être un choc : est-ce bien la fin de not­re ma­ri­a­ge ? Il y a be­au­coup de pro­fes­si­on­nels qui se sont spéci­a­lisés pour ai­der les coup­les en dif­fi­cultés. Mais les époux peu­vent se ren­seig­ner des gens plus proc­hes aus­si, par exemp­le des coup­les ma­riés plus âgés.

Qu­and l’un des deux époux décède, et que le ma­ri­a­ge est ain­si dis­sous, l’aut­re se rend comp­te dans qu­el­le me­su­re les deux s’étai­ent at­tachés l’un à l’aut­re. Par l’ai­de de Dieu et avec le sou­tien des amis, il est pos­sib­le de se re­met­t­re même de cet­te per­te. Jus­qu’à la fin, on a tenu la pro­mes­se de l’amour et de la fidé­lité à la­qu­el­le on s’était en­gagé qu­and on avait été ma­rié. Un cro­yant est con­solé par l’espé­ran­ce de ret­rou­vail­les.

Tex­te : Leo Väy­ry­nen

Sour­ce : Ajan­koh­tais­ta 2006, Oi­kea ja vää­rä

Tra­duc­ti­on : Satu Ko­mu­lai­nen et Ou­ti Rum­mu­kai­nen

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 16.11.2016