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vieraskieliset / en-francais

Sacrements

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
16.11.2016 12.20

Juttua muokattu:

1.1. 23:40
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Dans le lan­ga­ge ec­clé­si­as­ti­que, les sac­re­ments désig­nent des ac­tes cul­tu­els qu’on es­ti­me par­ti­cu­liè­re­ment saints et im­por­tants. La Bib­le ne men­ti­on­ne pas les sac­re­ments et les dif­fé­ren­tes Égli­ses chrétien­nes sont en désac­cord sur leur nomb­re. L’Église cat­ho­li­que et l’Église ort­ho­do­xe ont sept sac­re­ments, alors que les Égli­ses réform­ées n’en ont que deux: le Baptê­me et la Sain­te Cène. Les Égli­ses réform­ées ou les Égli­ses pro­tes­tan­tes con­sidè­rent com­me sac­re­ments les ac­tes qui ont été ins­ti­tués par Jésus-Christ lui-même.

La Pa­ro­le au­dib­le et vi­sib­le

Les sac­re­ments sont ca­racté­risés par une ma­tiè­re vi­sib­le. On les ap­pel­le la Pa­ro­le vi­sib­le de Dieu. Au com­men­ce­ment, Dieu créa tout uni­qu­e­ment par sa Pa­ro­le. Éga­le­ment, la foi de l’hom­me vient de la Pa­ro­le qu’il en­tend. La Pa­ro­le de Dieu est puis­san­te pour trans­por­ter des mon­tag­nes, ain­si que pour for­cer les cœurs des hom­mes. La Pa­ro­le est un ou­til in­vi­sib­le de Dieu. Les sac­re­ments, le Baptê­me et la Sain­te Cène, comp­ren­nent la Pa­ro­le de Dieu mais aus­si une ma­tiè­re vi­sib­le – l’eau du Baptê­me, le pain et le vin de la Sain­te Cène.

Lut­her nous en­seig­ne que l’eau, sans la Pa­ro­le de Dieu, est une eau or­di­nai­re, mais avec la Pa­ro­le de Dieu c’est une eau de la grâce et de la vie. De la même fa­çon, on peut dire que le pain et le vin sans la Pa­ro­le de Dieu de­meu­rent pain et vin, mais, qu­and la Pa­ro­le de Dieu s’y joint, ils sont le corps et le sang du Christ. Not­re Sau­veur lui-même est présent dans le Baptê­me et dans la Sain­te Cène – in­vi­sib­le­ment mais réel­le­ment. Il nous of­f­re lui-même sa grâce par l’in­termé­di­ai­re d’une ma­tiè­re vi­sib­le. Les sac­re­ments sont cachés, mysté­rie­ux et in­compré­hen­sib­les pour la rai­son hu­mai­ne. Hors de l’usa­ge, les ma­tiè­res des sac­re­ments n’ont au­cun pou­voir sur­na­tu­rel, mais ils doi­vent pour­tant être traités avec res­pect.

Se­lon l’en­seig­ne­ment de la Bib­le, la Pa­ro­le de Dieu doit être prêchée à tout le mon­de, alors que les sac­re­ments sont dist­ri­bués à ceux qui ont reçu la Pa­ro­le et qui y croi­ent. Se­lon l’ex­hor­ta­ti­on de Jésus les apôt­res prêchèrent d’abord l’Évan­gi­le et en­sui­te ils bap­tisè­rent ceux dans les co­eurs des­qu­els le Saint-Esp­rit avait sus­cité la foi. Éga­le­ment dans l’Église ori­gi­nel­le, la Sain­te Cène était par­tag­ée par les cro­yants, au lieu d’être of­fer­te à tout le mon­de. Les sac­re­ments sont uti­lisés d’une fa­çon cor­rec­te qu­and ils sont re­çus avec foi. Les sac­re­ments sont com­me un ser­ment de fidé­lité avec les­qu­els Dieu con­fir­me qu’il est fidè­le et misé­ri­cor­die­ux en­vers un pécheur. Ain­si Dieu ren­for­ce-t-il not­re foi et nous don­ne-t-il du cou­ra­ge et de l’espé­ran­ce.

Par­fois on nous fait comp­rend­re que le sa­lut de l’hom­me dépend des sac­re­ments. Pour­tant, le man­que des sac­re­ments ne fait périr per­son­ne. C’est le mépris des sac­re­ments qui fait périr. Se­lon la Pa­ro­le de Dieu, les sac­re­ments ne font pas d’un non-cro­yant un cro­yant, et même une per­son­ne qui a été bap­tis­ée peut aban­don­ner la foi. Une tel­le per­son­ne doit se re­pen­tir. Dieu est misé­ri­cor­die­ux en­vers un pécheur et il ne faut pas dénier l’ab­so­lu­ti­on à un pécheur péni­tent.

Qu­el­le est not­re at­ti­tu­de en­vers les cho­ses sain­tes ?

Les sac­re­ments sont des ac­tes saints. Donc, la Sain­te Cène ne sig­ni­fie pas man­ger ou boi­re dans le sens or­di­nai­re, et le Baptê­me ne sig­ni­fie pas n’im­por­te quel ac­te de la­ver. La sain­teté des sac­re­ments doit se ma­ni­fes­ter aus­si dans la fa­çon dont nous en par­lons. Re­ce­voir du vin de Sain­te Cène et dégus­ter de l’al­cool sont deux cho­ses dif­fé­ren­tes bien que le vin de Saint Cène soit nor­ma­le­ment al­coo­lisé.

Le Baptê­me est un sac­re­ment du départ en vo­ya­ge, qui est ac­comp­li seu­le­ment une fois. La Sain­te Cène est un sac­re­ment du vo­ya­ge qu’on peut prend­re même tous les jours. La Bib­le ne pose pas de li­mi­te d’âge pour au­cun des deux sac­re­ments, et les fa­çons de les célébrer sont va­ri­ées. L’âge con­ve­nab­le et la pra­ti­que cor­rec­te exis­tent seu­le­ment dans nos pens­ées et sont is­su­es de nos tra­di­ti­ons. Le baptê­me des en­fants et le baptê­me des adul­tes, ain­si que le baptê­me par im­mer­si­on et le baptê­me par ver­se­ment d’eau sont tous équi­va­lents.

Les pa­rents peu­vent par­ti­ci­per au cul­te de Sain­te Cène en­semb­le avec les en­fants. Les en­fants peu­vent éga­le­ment ve­nir à la tab­le de Sain­te Cène - en ef­fet la Sain­te Cène est un re­pas de la fa­mil­le de Dieu. Si la Sain­te Cène des en­fants pa­raît étran­ge, les pa­rents peu­vent de­man­der que le prêtre bénis­se l’en­fant. Peut-on sou­hai­ter de mie­ux à un en­fant que «Que la grâce du Seig­neur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la com­mu­ni­on du Saint-Esp­rit soi­ent avec toi» ? Il est bien d’en­seig­ner aux en­fants, d’une fa­çon simp­le, ce que sig­ni­fie la Sain­te Cène. On peut dire, par exemp­le, que Jésus lui-même y est présent et ren­for­ce not­re foi bien que nous ne le vo­yi­ons pas.

Tex­te : Yr­jö Tala

Sour­ce : Vuo­si­kir­ja 2006, Oi­kea ja vää­rä

Tra­duc­ti­on : M. P.

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 16.11.2016