Sergei Gerasimov est un prêtre de l’église luthérienne-évangélique d’Ingrie en Russie. Il a reçu la grâce de la repentance au camp de confirmation des croyants russes à Jämsä, en Finlande.
Les derniers kilomètres de la route pour aller à l’endroit de la réunion sont des chemins cahoteux. Les enfants dans la cour nous remarquent et courent pour dire bonjour. Les enfants plus âgés parlent bien l’anglais – avec les autres enfants nous discutons avec l’aide d’un interprète. Cependant, quand on se présente et bavarde un peu, on n’a pas besoin d’un interprète.
La Sainte Cène est un sacrement où s’unissent la Parole de Dieu et une matière visible. Dans l’église luthérienne, les deux sacrements – le baptême et la Sainte Cène – sont liés au commandement du Christ (La Confession d’Augsbourg). Jésus institua la Sainte Cène et donna l’exhortation à la prendre lorsqu’il était au dernier repas avant sa souffrance et sa mort. (Marc 14 : 12–25 ; 1 Cor 11 : 23–26)
Le baptême est l’un des deux saints sacrements de l’Église évangélique-luthérienne. Il est administré d’après le commandement du Christ : « Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.» L’ordre de baptiser fait partie de l’ordre de mission donnée par Jésus : « Faites de toutes les nations des disciples. » L’ordre d’enseigner s’est attaché à ces ordres : » et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matt. 28 : 18–20). Celui qui est devenu un disciple de Jésus doit être baptisé et il doit être reconnu comme la propriété du Dieu trinitaire. En plus, il doit être enseigné d’après l’ordre de Jésus.
Dans le langage ecclésiastique, les sacrements désignent des actes cultuels qu’on estime particulièrement saints et importants. La Bible ne mentionne pas les sacrements et les différentes Églises chrétiennes sont en désaccord sur leur nombre. L’Église catholique et l’Église orthodoxe ont sept sacrements, alors que les Églises réformées n’en ont que deux: le Baptême et la Sainte Cène. Les Églises réformées ou les Églises protestantes considèrent comme sacrements les actes qui ont été institués par Jésus-Christ lui-même.
Dès le début de sa vie publique, Jésus prêchait l’évangile du royaume de Dieu. « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. » Jésus envoyait aussi ses propres disciples au milieu des gens pour proclamer le message de la repentance.
Jésus donna à ses disciples la mission de prêcher l’évangile du royaume de Dieu sur le pardon des péchés: « Que la repentance en vue du pardon des péchés serait prêchée en son nom à toutes les nations à commencer par Jérusalem » (Luc 24 : 47).
Le message central de la lettre aux éphésiens est que les croyants doivent préserver leur unité et leur communauté, et la lettre nous en donne un nombre de conseils concrets. La plupart de ces conseils selon Paul sont clairs et, peut-être évidents : parlez selon la vérité, ne vous mettez pas en colère, ne sortez de votre bouche aucun mot mauvais, que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Mais si ces conseils sont si évidents et si faciles à réaliser, il n’y aurait pas de raison de les mentionner.
L’évangile de Jean contient le discours d’adieu de Jésus où Jésus exhorta encore et encore les disciples à garder l’amour mutuel, c’est- à- dire l’amour fraternel entre eux. « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » (Jean 13 : 34)
Jésus nous exhorte à chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu (Mt. 6 : 33) Nous prions ensemble « Que ton règne vienne » et croyons « c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire » (Mt. 6 : 10, 13)
Lta Bible, et notamment les lettres de Paul, contient de nombreuses exhortations concernant les relations humaines. On nous conseille de montrer de l’amitié, de la compréhension et de la patience l’un envers l’autre. Notre Sauveur, de sa part, souligne l’importance de l’amour envers nos prochains.
Le péché, c’est tout ce qui sépare l’homme de Dieu – c’est-à-dire, tout ce qui met en danger la foi vivante. Déjà l’histoire de la chute nous rappelle que le péché ne semble effectivement pas toujours mauvais. Il nous tente, entraîne et trompe. Même les choses qui ont l’air bonne et raisonnable peuvent nous égarer. La grâce de Dieu, source de salut, nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines (Tite 2 : 11–12).
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